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Élever ses enfants sous les tropiques… sans stress

S’installer à l’île Maurice avec de jeunes enfants peut sembler à la fois exaltant et vertigineux. Comment scolariser les enfants ? Trouver un bon pédiatre ? Organiser la vie quotidienne dans un pays nouveau ? Ce guide pratique répond point par point aux grandes questions que se posent les jeunes parents expatriés, avec une approche concrète, bienveillante et ancrée dans la réalité locale.


1. L’école à Maurice : un choix entre plusieurs mondes éducatifs

Système éducatif mauricien en bref

Maurice propose un système éducatif très diversifié, mêlant écoles locales et établissements internationaux. L’instruction est obligatoire de 5 à 16 ans, mais la scolarisation peut commencer dès 3 ans dans les écoles maternelles. Le pays offre un enseignement de qualité, en français et en anglais selon les établissements.

Trois options principales :

  • Les écoles locales (public ou privé) : enseignement souvent en anglais, avec le français comme deuxième langue. Le niveau académique est bon, mais les méthodes pédagogiques peuvent être perçues comme rigides par des parents francophones.
  • Les écoles internationales francophones : comme le Lycée des Mascareignes (La Mivoie) ou le Lycée La Bourdonnais (Curepipe), homologués AEFE. Coût annuel : 4 000 à 8 000 EUR par enfant.
  • Les écoles internationales anglophones : comme Northfields ou Telfair. Programmes Cambridge ou IB. Tarifs comparables aux écoles françaises.

📝 Astuce : Pour les écoles les plus demandées, inscrivez-vous dès que possible, parfois jusqu’à 12 mois à l’avance.

📌 Pour plus d’informations sur les écoles homologuées, vous pouvez contacter FinEng.

2. La santé des enfants à Maurice : prévenir, soigner et rassurer

Hôpitaux et cliniques : le choix du privé pour les familles expatriées

  • Le système public : gratuit et fonctionnel pour les urgences, mais avec des délais parfois longs et un équipement inégal.
  • Le secteur privé : largement privilégié par les expatriés. Cliniques modernes à Floréal, Grand-Baie ou Moka (Wellkin, Fortis, C-Care). Les consultations pédiatriques coûtent entre 25 et 50 EUR.

Assurance santé internationale : vivement recommandée

Une assurance privée internationale (comme April, Cigna ou Henner) couvrant les frais d’hospitalisation, la pédiatrie et la maternité est conseillée. Le coût varie entre 100 et 300 EUR/mois selon l’âge et les garanties.

Maternités et pédiatres

  • Naissances : plusieurs familles recommandent les maternités de Wellkin ou C-Care, avec un suivi personnalisé.
  • Pédiatres : présents dans chaque grande ville, souvent formés à l’étranger. Les rendez-vous sont faciles à obtenir sous 48h.

💬 Témoignage de Charlotte, maman de deux enfants :
« À Moka, nous avons trouvé une pédiatre douce, très à l’écoute, qui a même pris le temps de parler un peu en français avec nos filles. C’est rassurant quand on arrive dans un nouveau pays. »

📌 Pour obtenir une liste de pédiatres ou discuter de l’assurance adaptée à votre famille, contactez FinEng.

3. La vie quotidienne avec des enfants à Maurice

Garde d’enfants : nounous, crèches, écoles maternelles

  • Nounous à domicile : courantes, souvent avec expérience et recommandations. Budget mensuel : 250 à 400 EUR.
  • Crèches locales : autour de 100-200 EUR/mois. Langue principale : anglais ou créole, parfois bilingue.
  • Crèches internationales : comme Tiny Tots ou The Children’s House. Tarifs proches des standards européens.

📝 Astuce : Demandez à d’autres expatriés via les groupes WhatsApp ou Facebook leurs bonnes adresses – la solidarité parentale est forte à Maurice.

Conduire à gauche, transporter ses enfants en sécurité

  • La conduite se fait à gauche, avec quelques habitudes locales à adopter (utilisation du klaxon, respect variable des priorités).
  • Les sièges auto sont en vente dans les grandes surfaces et à Decathlon.
  • Le port de la ceinture et des sièges adaptés est obligatoire.

Courses, alimentation et produits bébé

  • On trouve facilement des produits pour bébé (lait infantile, couches) dans les grandes enseignes (Intermart, Super U, Winners).
  • Le bio et le local : de plus en plus accessible, y compris dans les marchés et magasins spécialisés.

💬 Témoignage de Raphaël, papa d’un bébé de 9 mois :
« On mange local, et c’est sain. Fruits tropicaux, poisson frais… notre fils adore ! On trouve même des petits pots bio importés pour les repas plus pratiques. »

4. Activités en famille et vie sociale des jeunes parents

Activités pour enfants

  • Plages familiales : Mont Choisy, La Preneuse, Flic-en-Flac – peu profondes, faciles d’accès.
  • Clubs de sport ou ateliers créatifs : arts plastiques, natation, équitation, rugby, tennis…
  • Sorties nature : parc de Casela, réserve de l’île aux Aigrettes, balades dans les gorges de Rivière Noire.

Créer un cercle de parents expatriés

  • Groupes de jeunes parents : très actifs, notamment via les réseaux sociaux ou les centres culturels.

  • Événements familiaux : marchés bio, festivals, pique-niques d’expatriés, cafés parents.

5. Perspectives culturelles, fiscales et juridiques pour les parents

Intégration culturelle des enfants

Les enfants s’intègrent souvent très vite, apprennent le créole à l’école ou dans la rue, et deviennent rapidement bilingues (voire trilingues). L’environnement multiculturel de Maurice est un atout fort pour leur développement.

Fiscalité et statut des parents

  • Pas d’impôt sur les revenus non rapatriés à Maurice.
  • Imposition plafonnée à 15 %, avec exemption possible sur certains revenus familiaux.
  • Possibilité pour le conjoint « suiveur » de créer une activité indépendante ou d’obtenir un permis de travail.

📌 Pour tout renseignement fiscal lié à votre situation familiale, contactez FinEng.

En conclusion : une vie plus douce pour la famille… si bien préparée

S’expatrier avec des enfants est un défi, mais Maurice offre un cadre sécurisé, bienveillant et agréable pour les familles. Une scolarité de qualité, des soins médicaux fiables, une vie en plein air riche en découvertes… avec une bonne dose d’organisation, la transition peut être très positive.

💬 Témoignage de Sophie et Yann, installés depuis 6 mois à Tamarin avec deux enfants :
« Nos enfants sont épanouis, on passe plus de temps ensemble, on mange mieux, on vit mieux. C’est ce qu’on voulait en quittant Paris. »